Catégorie : Agroécologie

Mathilde et Jil Assad viennent de conclure leur premier temps d’envoi au Mexique, où ils ont passé deux ans en travaillant comme formatrice communautaire et animateur en développement communautaire auprès du Séminaire baptiste de Mexico (SBM). De passage à DM pour une journée de travail, Mathilde et Jil nous font un retour sur cette expérience.

C’est depuis la ville d’Assahoun, située à 40 min au Nord de Lomé, dans un petit appartement où je dors de temps en temps, que je vous écris. Eh oui, voilà deux mois que je suis arrivée au Togo et que je découvre cette culture et la manière dont vit et s’organise la société togolaise… quelles découvertes ! Il est temps de vous les partager. Mais commençons par le commencement !

Paula Oppliger Mahfouf, catéchète professionnelle et prédicatrice laïque pour l’Église Refbejuso, a reçu Alphonce Azebaze, ingénieur agronome au Cercle international pour la promotion de la création (CIPCRE) de Bafoussam au Cameroun. Elle nous rapporte que « recevoir un.e envoyé.e c’est comme traverser une grande mer. On ne sait pas si ça va bien se passer, si ce sera houleux, si on rejoindra ensemble les côtes avec l’envie de poursuivre l’aventure, ou si chacun des deux prendra un bol d’air et ses jambes à son cou dès qu’on sera arrivé à la fin du voyage. »

En 2022, Thibaud et Alice, envoyé.e.s auprès du Secaar au Togo, ont enfin pu se marier religieusement. Récit d’un long processus par les jeunes mariés eux-même !

Quatre mois après notre départ, il est plus que temps de vous faire parvenir des nouvelles. Cette lettre arrive plus tard que prévu et nous sommes navrés pour l’attente. Sachez que vous avez été dans nos pensées et dans notre cœur.

Cela fait maintenant huit mois que nous avons quitté la Suisse pour venir nous installer au Mexique. Aujourd’hui, après les hauts et les bas des premiers mois, nous arrivons à dire que nous sommes chez nous au Mexique. G

Ces projets, générés par les Églises, visaient à améliorer la formation et les conditions de vie des jeunes des milieux ruraux et à freiner l’exode rural. Mes différents séjours (avec DM, mais également avec la Mission de Bâle) m’ont permis de réaliser et mettre en œuvre l’importance d’une autonomie

Tout ce que je peux dire c’est qu’il ne passe pas un seul jour de ma vie sans que je pense à mon envoi au Mexique (pourtant ce n’était pas hier). Que de merveilleux moments partagés. Une empreinte mexicaine restera gravée à jamais dans mon cœur. Dieu est présent partout, il m’a guidée au Mexique et je lui dis merci !

Nous avons vécu une expérience enrichissante, tant sur le plan du travail, que sur la participation à la vie paroissiale. Actuellement nous entretenons avec plaisir les liens d’amitié que nous avons créés.

J’y ai construit un nouveau cercle social, professionnel, de nouvelles habitudes, presque une routine et où tout ce qui me surprenait
à mon arrivée commence gentiment à se transformer en un train-train quotidien.

Matthieu Lavoyer et Milena Boulianne sont partis.e. de septembre 2013 à juillet 2014 pour une aventure de onze mois à Madagascar auprès de l’Église de Jésus Christ (FJKM) qui gère près de 600 établissements scolaires. Afin d’aider le partenaire local de DM qui vise à développer une approche globale de l’accompagnement des élèves dans les établissements scolaires malgaches, Matthieu a enseigné le français à plusieurs classes de lycée.

Petit à petit

La grande diversité culturelle du Mexique implique évidemment plein de différences entre les multiples communautés avec lesquelles nous travaillons. Toutes ont des pratiques que nous devons apprendre à connaître pour respecter et ne pas offenser. Voici un petit exemple : dans certaines églises, vous ne verrez jamais d’hommes prier ou entrer dans le temple avec un chapeau sur la tête.

À une nouvelle aventure !

C’est encore moi, en fait le même, juste un peu plus âgé, et cette fois mes lignes ne viennent pas des Caraïbes, mais du Golfe de Guinée. Je suis heureux de pouvoir vous écrire à nouveau et de vous parler de mon travail pour le Secaar au Togo. Cette fois, je quitte mon bureau et passe directement au jardinage et aux travaux des champs. Habillez-vous chaudement, on va transpirer.

Voyage au pays des Hommes intègres

« Une maigre nourriture, c’est la vie des pauvres. Les en priver, c’est commettre un meurtre. C’est tuer son prochain que de lui ôter sa subsistance… » Siracide 34, 21-22

Grand départ – Notre rêve

Alors que nous étions au Sénégal, dans le Sahel, nous avons été touché.e.s de voir comment une forêt avait pu être ramenée à la vie. En effet, alors que le désert avance partout dans la zone sahélienne un groupe de personnes a su redonner vie à une centaine d’hectares : en hissant une barrière tout le long d’un terrain, une forêt a pu pousser au fil des années car les jeunes pousses ont été protégées de l’élevage de bétail nomade.