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Service civil à l’étranger (4/4) – Repartir 

En 2007 Nicolas Bartholdi est parti faire son service civil à Madagascar où il  a passé dix mois comme enseignant de mathématiques auprès de la FJKM. 15 ans après, en 2022, Nicolas est reparti pour un engagement à Madagascar. Cette fois-ci avec sa femme Aline et leurs deux enfants, Diane et Sylvain. Nicolas nous parle de son expérience en tant que civiliste à l’étranger et de sa décision de repartir en famille.

Nicolas Bartholdi à Madagascar en 2008.

Quels souvenirs gardes-tu de ton expérience de civiliste à l’étranger ?

J’en garde une super expérience ! C’était une expérience de vie très forte, qui m’a marqué durablement. Celle de vivre dans un contexte complètement différent, loin de ses repères habituels. Celle de rencontrer des personnes qui vivent dans un contexte très différent… et de se rendre compte que, en fait, nous avons beaucoup en commun.

Quel impact a eu ton service civil sur le choix de repartir, cette fois en famille, à Madagascar ?

Avant même la fin de mon service civil à l’étranger, j’avais l’idée de peut-être repartir un jour. Mais pas tout de suite, le temps d’acquérir de l’expérience professionnelle en Suisse.

Et avec mon épouse – qui a également vécu plusieurs mois en Afrique – dès nos premières rencontres, nous avons eu le projet de repartir un jour en famille. Nous avons simplement attendu le bon moment, que les enfants soient suffisamment grands.

Enfin, le défi de partir avec des enfants est un très grand défi. Nous n’aurions jamais osé nous lancer si nous n’avions pas déjà cette expérience à titre individuel.

Quelles différences et quelles similitudes il y a entre ta première expérience à Madagascar et ton expérience actuelle ?

C’était un très grand avantage pour moi de déjà connaître le pays, ses coutumes, sa façon de vivre, et d’avoir quelques notions de la langue malgache. J’ai même été surpris de voir que le pays n’avait pas tant changé en quinze ans, et de retrouver beaucoup de mes anciens repères.

La famille Bartholdi à Madagascar lors d'une coupure de courant.

Famille Bartholdi

Je vois trois différences importantes entre ces deux expériences. Tout d’abord, la première fois, il y avait la surprise, la nouveauté, c’était même la première fois que je quittais le cocon familial ; maintenant, quinze ans après, j’ai beaucoup plus d’expérience. Ensuite, (et c’est la suite logique du point précédent), dans le cadre de ce second envoi, nous avons beaucoup plus de responsabilités au sein du programme que je n’en avais lors du premier envoi. Enfin – et c’est la différence la plus importante – ce n’est pas du tout pareil de partir seul, ou en famille avec des enfants ! Les défis sont d’une toute autre ampleur : il ne s’agit plus seulement de tenir soi-même le coup, mais aussi de veiller sur les siens ! Que ce soit psychologiquement, ou du point de vue logistique et d’organisation familiale.

Encouragerais-tu des futurs civilistes à s’engager avec DM à l’étranger ?

Oui, absolument ! C’est une expérience de vie très forte, unique même. Et j’apprécie beaucoup, avec DM, d’être à la fois bien préparé avant le départ, et bien soutenu sur place. Mais je ne conseillerais pas cela à n’importe qui, et surtout, il est essentiel d’y être très bien préparé. Un séjour dans un tel pays ne s’improvise pas, on se prend parfois des baffes, et ça peut très mal se passer si on part dans de mauvaises conditions.

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Aline, Nicolas, Sylvain et Diane Bartholdi

Assistante technique à la coordination du programme de collaboration et assistant formateur

Madagascar

Bartholdi-carre2

La famille Bartholdi part pour deux ans à Madagascar auprès de l’Eglise de Jésus-Christ à Madagascar (FJKM). L’envoi d’Aline et de Nicolas a pour but de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’éducation dans les écoles.

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