Angie Roca : un regard sur la Suisse

De passage en Suisse, Angie Roca nous livre ses impressions sur la Suisse et l’engagement de DM auprès du Centre Kairos à Cuba.

Angie Roca travaille au Centre Kairos, partenaire de DM, où elle s’occupe de la liturgie. Elle est membre de la Première Église baptiste de Matanzas et diacre spécialisée en liturgie.

Depuis 2021, Angie est mariée à Nils Martinet, envoyé de DM. Le 14 mars les deux ont passé une journée à DM, l’occasion de poser quelques questions à Angie.

Qu’est-ce qui t’a le plus impressionnée à ton arrivée en Suisse ?

Tout d’abord, ce qui impressionne en Suisse c’est la discipline dans tous les domaines ainsi que le sens civique.

Par rapport à Cuba, ce qui est toujours étonnant, c’est l’abondance dans tous les sens. En même temps, il y a un côté « gaspiller » et dépenser, sans presque y penser, auquel nous ne sommes pas habitué.es.

Comment vois-tu le lien entre DM et le Centre Kairos ?

Avant tout, je suis heureuse qu’il y ait des institutions comme DM qui s’engagent à Cuba et aident les Cubain.es dans leurs projets. En travaillant au Centre Kairos et avec DM, je me sens reconnaissante et doublement motivée. En effet j’ai la possibilité de voir la générosité de la Suisse et des Suisse.sses en travaillant dans mon pays.

Qu’est-ce que les communautés chrétiennes de Suisse pourraient apprendre de Cuba ? Dans ce sens, que penses-tu pouvoir apporter grâce à ton expérience ?

D’après ce que j’ai pu voir, et aussi entendre par Nils, d’une certaine manière, en Suisse, il y a un besoin de renouvellement liturgique. En effet, certains aspects sont très dogmatiques et répétitifs et il y a peu de mutation dans le temps.

Si un jour j’ai la possibilité de travailler avec les communautés chrétiennes en Suisse j’aimerais essayer de renouveler, de faire bouger un peu les choses en apportant une vision différente. Je pense qu’entre ma vision et mon expérience dans l’Église cubaine et la vision d’ici, dont je pense également avoir beaucoup de choses à apprendre, nous pourrions nous améliorer mutuellement. Ensemble nous pourrions donc construire et renouveler pour le bénéfice de tou.tes.