Service civil : quelles implications pour une affectation à l’étranger ? (1/2)

En mars dernier, vous avez découvert à travers la série, composée de quatre articles intitulés “Focus : la formation des envoyé.es”, le long processus que suivent nos futur.es envoyé.es avant leur envoi. Parmi ces dernier.ères, nous retrouvons des civilistes qui font le choix d’entreprendre leur affectation à l’étranger. Découvrez à travers cette série, quelques lignes sur l’origine de cette possibilité et Otis Brown, futur civiliste envoyé DM, revient sur les formations complémentaires demandées.

DM et le service civil 

Cela fait bientôt trente ans que DM a été appelée “[…] à devenir établissement d’affectation à l’étranger.” (20 ans de service civil en histoires, 2017, Editeur Organe d’exécution du service civil ZIVI, 192 p). Ainsi, depuis 2001, plusieurs civilistes partent chaque année effectuer leur affectation à l’étranger. En parallèle des attentes formulées par DM avant un envoi, le service civil s’assure également de différents éléments avant d’accorder sa validation pour une telle affectation. Les civilistes sont ainsi amenés à suivre des formations spécifiques, dont l’une est intitulée “sécurité lors d’affectations à l’étranger” qu’Otis Brown a suivi récemment. Il nous témoigne de son expérience.

Témoignage d’Otis 

Les sessions de formation en sécurité pour les affectations internationales débutent en ligne, permettant aux participants de faire connaissance virtuellement. Étant donné que nous sommes un mélange de Romands, Suisse-Allemands et Tessinois, les cours se déroulent en anglais.

Après le cours d’introduction, nous sommes libérés pour travailler sur une présentation. Chacun doit effectuer des recherches sur le pays d’affectation et les mesures de sécurité à adopter durant le séjour.

Le deuxième jour, nous nous rendons au Lac Noir à Fribourg, où nous passons la nuit pour achever la troisième journée. Ces sessions pratiques visent à nous enseigner la gestion de diverses situations avec les ressources disponibles sur place.

Les cours sont donnés par un instructeur ayant une vaste expérience internationale. Les échanges avec les autres participants, engagés dans des missions variées à travers le monde, sont également très enrichissants. Personnellement, j’ai eu l’opportunité de discuter avec quelqu’un qui a déjà passé un mois à San Cristobal, lieu de ma future affectation. Il m’a partagé ses expériences en tant que touriste. La semaine prochaine, je participerai à une dernière session au Lac Noir, axée sur la communication, et j’ai hâte d’y retourner !